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LA RAGE DE VIVRE DE PATRICIA BOIES

MÉDIAS

Journal Le Courrier de Saint-Hyacinthe, page couverture de la manchette « section Culture » – Mercredi 22 août 2007

Écrit par : Véronique Lemonde

Patricia Boies s’impatiente devant la vie, aime quand ça bouge!

 

La jeune artiste aux multiples talents qui habite Mont-Saint-Hilaire fait confiance, veut tout tenter, défoncer les portes, trouver son style.

Cette rage qui l’anime – une de ses toiles s’intitule d’ailleurs Rage de vivre – l’amène à exploiter son talent de mille et une manières. Animatrice radio, créatrice de bijoux en verre recyclé, modèle pour des photographes et artiste peintre, Patricia Boies avoue elle-même vivre à la vitesse de l’éclair, « cinq journées en une ». « J’ai tellement de passions à réaliser et je ne suis pas très patiente », confie la finissante du Cégep de Saint-Hyacinthe en Arts visuels et médiatiques (promotion 2005).

 

Féminin organique

Tout sourire, Patricia Boies se présente avec une belle assurance. C’est d’ailleurs ce qui se dégage de ses toiles exposées au restaurant L’Espiègle, jusqu’au début novembre, sous le titre « Le féminin organique ».

Vibrantes, contrastantes, lumineuses, les œuvres de style abstrait suggèrent néanmoins le figuratif, surtout dans les titres et dans les textes qui accompagnent chaque toile. Ces textes, rédigés par Simon Vadeboncoeur, amènent une justesse inouïe qui lie les œuvres ensemble, créant ainsi un tout d’une grande cohérence.

 

« Le féminin organique, c’est un retour à la base, à la nature, à une féminité plus près de nous. Pour cette série, j’ai cultivé mon inconscient grâce à mes observations des gens. Certaines toiles me représentent vraiment ou représentent certaines époques de ma vie, d’autres plus cosmiques ou plus déstabilisantes. Je crois vraiment que j’ai trouvé ma vocation là-dedans et je veux continuer à évoluer dans ce style. »

 

Des huiles sur toiles come Foetus ou Cycle utérin plongent directement dans le monde intime des felles, d’autres comme Couronnement (sur la photo), Peine d’amour ou Semence suggèrent des sujets plus personnels à l’artiste. Patricia Boies joue également avec les formats et les textures, ce qui donne une exposition d’une grande maturité artistique.

« Grâce au programme Jeunes Volontaires, j’ai pu réaliser 59 toiles en moins de six mois sur un thème précis et faire une exposition professionnelle. J’étais épaulée là-dedans par la Galerie Artécadre de Mont-Saint-Hilaire. Tout cela m’a permis de me monter un porte-folio consistant, d’évoluer dans mes techniques artistiques et de me donner à 10% dans la création. Maintenant, je veux tâter le terrain des galeries montréalaises, du milieu corporatif et peut-être participer à des symposiums l’été prochain », signale Patricia Boies que rien ne semble arrêter!

 

Elle s’apprête d’ailleurs à lancer sa propre ligne de bijoux en verre recyclé. Ces derniers seront bientôt disponibles à Saint-Hyacinthe à la boutique le Baluchon. « Aujourd’hui, je m’en fais moins avec la vie et le fait de ‘gagner sa vie ». Je fais confiance et je suis consciente qu’il faut un temps de démarrage pour chaque projet. »

 

Pour connaître un peu plus les aspirations de cette artiste multidisciplinaire, visitez le patriciaboies.com.